Vous l’avez sûrement déjà entendu (ou pensé) : “C’est pas mon corps qui lâche… c’est dans la tête.” Mais est-ce vraiment aussi simple ?
La réalité est plus subtile : nous ne sommes pas juste “un cerveau qui pense” ou “un corps qui agit”, nous sommes un cerveau dans un corps, dans un contexte. Et ces trois dimensions, cognition, physiologie et environnement, sont indissociables.
Chez FitProcess, on croit à une approche globale de la performance. Voici pourquoi certains “craquent” mentalement. On vous explique pour mieux comprendre et renforcer le mindset à l’entraînement.
Pourquoi on « craque » mentalement pendant un WOD ?
1. Le corps fatigue, le cerveau interprète
Sous l’effet de la fatigue, le corps envoie des signaux au cerveau : douleur, essoufflement, tension musculaire… La cognition interprète ces signaux et peut déclencher une réponse d’alerte : « Stop, je ne peux plus ». Mais souvent, ce n’est pas la réalité physiologique : c’est l’interprétation du contexte par le cerveau.
2. L’environnement influence la perception
Un WOD en pleine chaleur, entouré d’athlètes plus rapides, avec de la musique forte, un juge, une caméra… Le contexte modifie la perception de l’effort. Même un exercice simple peut devenir mentalement éprouvant dans un environnement stressant.
3. Le discours intérieur : acteur invisible de la fatigue
Pensées négatives, doutes, autosabotage…Ce que vous vous dites pendant l’effort peut devenir plus déterminant que vos capacités réelles. Un mindset fragilisé = une cognition biaisée = une performance affectée.
La cognition incarnée : un trio indissociable
Nous ne pouvons pas isoler le “mental” du reste. Notre façon de penser, d’interpréter l’effort ou de résister à la difficulté dépend toujours de trois éléments :
- Le cerveau : concentration, mémoire, gestion du stress, automatisation
- Le corps : fatigue, état de forme, douleurs, sommeil
- Le contexte : ambiance, pression, consignes, émotions, public
Une baisse mentale peut venir d’un déséquilibre dans n’importe lequel de ces trois pôles. Il est donc essentiel, en tant que coach ou athlète, d’apprendre à observer les différents niveaux explicatifs.
Comment renforcer un mindset solide ?
Créer des routines mentales : Répéter des gestes, des respirations, des mantras. Ces habitudes ancrent le cerveau dans un état d’action, et limitent les interférences négatives.
Habituer le corps à l’inconfort contrôlé : Le mental se muscle comme le reste : par exposition. Introduisez régulièrement des formats de WOD avec des défis mentaux spécifiques (pacing strict, cap time court, mouvements non maîtrisés…).
Observer, verbaliser, expliquer : Encouragez les pratiquants à nommer ce qu’ils ressentent. En tant que coach, posez des questions, reformulez leurs perceptions. C’est souvent la première étape pour reprendre le contrôle.
Le rôle du coach selon FitProcess
Chaque jour, nos programmations intègrent une vidéo explicative du stimulus avec des consignes claires. Cela permet d’anticiper, de préparer l’intention, et donc de renforcer la posture mentale.
Le mindset ne se résume pas à “être fort mentalement”. C’est une compétence multi-niveaux, qui évolue avec :
- La compréhension de soi
- La gestion du contexte
- Le travail progressif sur la cognition, le corps et les émotions
Chez FitProcess, nous aidons les coachs à créer des environnements propices au progrès, à l’engagement et à la résilience mentale. Nos packs Affiliate (Basic ou Boost) sont pensés pour structurer l’entraînement autant sur le plan physique que mental. Contactez-nous ou rendez-vous sur Strivee pour découvrir nos offres.
